La photographie aérienne était autrefois difficilement accessible pour les photographes amateurs. L’arrivée des drones a démocratisé cette pratique en permettant aux particuliers de prendre des photos à basse altitude. Les autorités s’empressent d’ailleurs de réguler cette nouvelle tendance avec des lois restrictives.
Les drones deviennent accessibles au grand public
Un drone reste un produit cher à l’achat et la batterie ne permet généralement que 15 minutes d’autonomie. Pour choisir son drone, il faudra tout d’abord définir vos envies. En effet, certains drones ne peuvent embarquer qu’une caméra sportive de type GoPro alors que d’autres embarquent de véritables appareils photos. Ces derniers sont plus imposants, moins faciles à transporter voire plus difficiles à piloter mais ils prennent des photos et vidéos de meilleure qualité. Ils offrent aussi une plus grande souplesse dans les réglages. Si vous comptez utiliser votre drone pour des photos de voyage ou de paysages, vous devriez privilégiez un appareil léger.
Après avoir choisi votre drone, il ne faut pas oublier de regarder la météo avant de l’utiliser. En effet, les conditions peuvent rendre difficile le pilotage comme la pluie ou un vent fort. Un appareil non maîtrisé peut devenir dangereux pour autrui. Vous risquez aussi de l’endommager. Utilisez-le de préférence pendant les Golden Hours, c’est à dire aux heures de lever et coucher du soleil par temps calme.
La loi encadre de plus en plus les drones
La législation est de plus en plus restrictive avec les drones et il faut avouer que c’est un mal pour un bien. Plusieurs faits récents nous amènent à penser que cette multiplication des drones pour particuliers doit être encadrée. Les aéroports sont souvent ennuyés à cause des risques de collisions. Le survol de terrains militaires ou de zones interdites comme les centrales nucléaires posent problème aux autorités.
L’histoire du lycéen condamné pour avoir filmé Nancy avec un drone
En 2014, un particulier filme la ville de Nancy avec un drone et poste la vidéo sur internet. Seulement, les drones civils n’ont pas le droit de survoler les zones urbaines. La Direction générale de l’aviation civile n’apprécie pas le talent créatif du jeune homme et lui rappelle la législation. Après avoir été convoqué devant le tribunal correctionnel, il devra s’acquitter d’une amende pour mise en danger de la vie d’autrui et non-respect de la réglementation aérienne. Cette affaire pourrait faire jurisprudence. Vous devez donc faire attention à bien respecter les lois en vigueur si vous ne voulez pas vous retrouvez au tribunal.
La législation pour les drones
En France, la loi est plutôt contraignante pour les amateurs de photographie par drone. Les utilisateurs de drones, et tout particulièrement ceux qui veulent vendre leurs photos ou vidéos doivent :
- Passer une formation semblable à celle des pilotes ULM.
- Utiliser un drone homologué.
- Obtenir des autorisations préfectorales, des mairies, monuments nationaux, …etc.
Il faut aussi respecter certaines règles de sécurité notamment en ce qui concerne le vol de nuit ou la hauteur du vol (pas plus de 150m de haut).
Pour les drones de loisirs, la loi française interdit de survoler les villes ou de filmer des personnes sans leur autorisation. Bien évidemment, le particulier ne doit pas commercialiser ses films ou photos.
Si vous voyagez, choisissez des pays moins restrictifs pour l’utilisation des drones pour prendre des photos aériennes sans peur. En France, vous pourrez déjà réaliser de belles photos de paysages.
Dronestagram, l’Instagram de la photographie aérienne par drone
Les amateurs de photo aérienne par drone forment une communauté. Le site Dronestagr.am permet d’ailleurs aux passionnés de partager leurs photos et vidéos sur le même modèle qu’Instagram. Il est possible d’aimer ou de commenter les photos. Un forum permet aux pilotes d’échanger entre eux.
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